ENRAGES Courant politique radical, minoritaire mais très influent dans les milieux populaires. Partisans de mesures sociales radicales, les Enragés furent très actifs pendant tout tété 1793, mais disparurent ensuite réprimés par la Convention.
GIRONDINS Républicains hostiles à une politique sociale, ils se heurtèrent aux Montagnards et après avoir dominé d’abord la Convention, en furent éliminés par la force.
MONTAGNARDS Ce terme désigne les députés qui siégeaient à la Législative puis à la Convention sur les bancs les plus élevés de l’Assemblée. Pour renverser la monarchie, ils firent alliance avec le peuple (notamment le mouvement sans-culotte). Après un violent affrontement avec les Girondins, ils exercèrent l’intégralité du pouvoir entre juin 1793 et juillet 1794.
THERMIDORIENS Nom donné aux responsables de la chute de Robespierre, le 9 thermidor an II (26 juillet 1794) . Pour contrer les robespierristes, qui souhaitaient punir les exactions des commissaires trop zélés dans les provinces, des députés montagnards et modérés firent alliance pour renverser Robespierre. Ils justifièrent sa déchéance en l’accusant de s’être conduit en dictateur.
21 JANVIER 1793
Au terme du procès qui l’a reconnu (à une faible majorité) coupable de haute trahison, Louis Capet, seizième du om, est exécuté place de la Révolution (l’actuelle place de la Concorde).
2 JUIN 1793
Les Girondins sont chassés de l’assemblée. Dans un contexte dramatique (insurrections fédéralistes, guerre de Vendée, guerre aux frontières, crise économique), et malgré la proclamation, le 24 juin, d’une Constitution très démocratique (dite de l’an I), les députés montagnards instaurent un régime révolutionnaire fort, qui sera baptisé a posteriori La Terreur.
27 JUILLET 1794
Robespierre est renversé puis exécuté.
En décembre 1792, devant la Convention, comparait le roi de France, accusé de trahison envers le pays et traité comme un simple citoyen.
A une très faible majorité, les députés votent la peine capitale et Louis XVI est guillotiné en public en janvier 1793.
De la peinture !
A la mort du roi, on sépare son cœur du reste du corps. II est conservé avec d'autres à l'église Saint-Louis-en-L'ile, à Paris. Mais pendant la Révolution, le site est profané et les cœurs vendus à des artistes, qui en utilisent la chair momifiée réduite en poudre pour fabriquer du sépia. On appelle ça la «couleur momie».
Avec 1793, une tache sanglante éclabousse les feuillets de l'Histoire. La guillotine, arbitre suprême et décisif va être pourvue au rang de premier ministre.
Devant l'ampleur des événements, les hommes perdent la tête. Pour être farouches et inflexibles, il se font cruels et injustes.
En Avril 1794 Georges Jacques Danton est mené à l’échafaud avec plusieurs de ses proches du groupe des Indulgents qui ont réclamé en vain la fin de la Terreur. Son ami Hérault de Séchelles est le premier à monter sur l’échafaud et s’apprête alors à embrasser Danton. Un gendarme s’interpose. Le fier Danton lui rétorque alors cette phrase restée célèbre.
IMBÉCILE ! TU N’EMPÊCHERAS PAS NOS TÊTES DE SE BAISER DANS LE PANIER !