DÉNONCER UN MYTHE STALINIEN PEUT COÛTER CHER…
Serguei Mironenko. directeur des archives de Russie en poste depuis 1992,a été mis à la retraite fin mars. Officiellement, une « décision collective » en est à l’origine. En fait, Mironenko a le tort de s’opposer à Vladimir Medinsky. ministre de la Culture de Vladimir Pouline. Mironenko a en effet révélé, documents à l’appui, que l’épisode des « 28 de Panfilov » morts le 16 novembre 1941à 130 km de Moscou en résistant seuls à une colonne de 54 chars, seraient en tait un mythe monté par la propagande. Plusieurs héros, décorés à titre posthume, sont réapparus par la suite. Certains se sont rendus aux Allemands, avant de travailler pour eux… Le problème est qu’on leur a dédié des monuments et des rues dans une vingtaine de villes. Et que le ministère de la Culture s’apprêtait à sortir un film glorifiant leur sacrifice. Si Mironenko devrait tout de même conserver la direction scientifique dos archives, l’affaire est symptomatique d’une reprise en main par Moscou de l’histoire soviétique.
Invasion de la Pologne :
1er septembre 1939 : la Pologne est envahie par les troupes allemandes à 4 h 45.
2 septembre : suprématie aérienne de la Luftwaffe.
5 septembre : les Allemands traversent la Vistule.
9 septembre : la 4e division de panzers atteint Varsovie.
9/15 septembre : l’armée polonaise contre-attaque sur le flanc allemand le long de la Bsura.
11 septembre : les troupes allemandes traversent le San.
17 septembre : l’armée Rouge envahit la Pologne orientale.
22 septembre : l’armée Rouge occupe Lvov.
23 septembre : les troupes allemandes se retirent jusqu’à la ligne de démarcation fixée avec les Russes, pendant que les soldats polonais se battent pour atteindre la Roumanie et la Hongrie.
24 septembre : 1 150 avions allemands bombardent Varsovie.
27 septembre : Varsovie capitule.
1er octobre : après une lutte acharnée, les côtes polonaises cessent d’être défendues ; le commandant de la flotte polonaise se rend.
6 octobre : les dernières troupes polonaises déposent les armes.
La bataille de Moscou :
26 septembre 1941 : l’opération Tempête d’hiver est décidée.
2 octobre 1941 : l’offensive commence dans des conditions météorologiques idéales.
7 octobre 1941 : les avant-gardes des panzers encerclent les troupes soviétiques dans les poches de Viazma et de Briansk.
8 octobre 1941 : la saison des pluies et la boue paralysent les unités mobiles allemandes.
14 octobre 1941 : toute résistance cesse dans la poche de Viazma.
19 octobre 1941 : Staline proclame l’état de siège à Moscou.
20-25 octobre 1941 : le durcissement de la résistance soviétique et les difficultés rencontrées par les convois de ravitaillement interrompent l’opération Tempête d’hiver. De nouveaux ordres fixent des objectifs plus limités, de façon à établir un front plus solide.
15 novembre 1941 : La seconde phase de l’offensive contre Moscou est paralysée par des températures de l’ordre de -20°C et par l’augmentation constante des effectifs des forces soviétiques.
27 novembre 1941 : les panzers sont à moins de trente kilomètres de la banlieue nord de Moscou, mais une violente contre-attaque de l’armée Rouge les immobilise. Les avant-gardes allemandes atteignent Kachira mais sont aussitôt arrêtées.
5 décembre 1941 : après d’âpres controverses, Hitler consent à renoncer à son offensive d’hiver contre Moscou. Le G.A. Centre commence à se replier sur des positions défensives plus sûres.
6 décembre 1941 : l’armée Rouge passe à la contre-offensive.
Au petit matin du 1er septembre 1939, les troupes allemandes envahissent la Pologne. C'est le début de la Seconde Guerre Mondiale.
Quiconque a jamais approché Josef Beck ou eu affaire à lui a, sur le personnage, quelque histoire à raconter. A Paris, son dossier aux archives du Deuxième bureau est presque aussi long que le couloir de Dantzig. Il date de l’époque où, jeune adjoint de l’attaché militaire à Paris, il avait subtilisé un document confidentiel sur le bureau d’un général français. On y trouve comment il se vendit aux Allemands ; comment il leur passa des secrets militaires français. On y trouve des détails sur sa conduite impitoyable au moment de Munich ; comment il étouffa délibérément les appels déchirants des Tchèques et falsifia certains documents en vue de rendre inopérant le traité d’amitié tchéco-polonais toujours en vigueur en 1938.
La bataille de Moscou (1941-1942) n'est pas simplement le coup d'arrêt qui permet aux soviétiques, après des mois de retraites, de stopper l'avance de la Wehrmacht. Elle consacre aussi l'échec définitif de l'opération Barbarrossa.
Lâché dans cette nature sauvage, le Russe se sent chez lui. Donnez-lui une hache et un couteau; en quelques heures, il aura fait des tas de choses, un traineau, un brancard, un petit igloo (. . .) un poêle avec deux vieux bidons d’huile. Nos hommes restaient lamentablement inertes, debout, à se chauffer autour d’un récipient dans lequel ils faisaient brûler de l’essence, pourtant bien précieuse. La nuit, ils se tassaient tous dans les rares isbas qui tenaient encore debout. Plusieurs fois nous trouvâmes des sentinelles qui s’étaient endormies et qui étaient littéralement mortes de froid.