L'attaque allemande du 1er septembre 1939

L’attaque allemande démarra le 1er septembre 1939, à 4 h 45. par un temps plus que médiocre qui restreignit considérablement l’activité de l’aviation.
 

L'attaque allemande contre la Pologne démarra à Dantzig

L'attaque allemande débuta à Dantzig, le port du couloir polonais qui séparait la Prusse orientale du Reich

L’attaque allemande démarra par des coups de canon tirés sur Dantzig, le port du couloir polonais qui séparait la Prusse orientale du Reich. Depuis 1919, les Allemands souffraient de voir l’ancienne cité hanséatique entièrement soumise à l’autorité polonaise, aussi Hitler attachait-il une importance symbolique a ce que l’Allemagne en reprît possession définitivement dés le premier jour des hostilités.
L’avant-veille, un navire-école de la marine allemande, le Schleswig-Holstein, était entré a Dantzig prétextant une visite de courtoisie. Véritable relique, certes, datant de 1906, le Schleswig-Holstein n’en était pas moins un navire de guerre, armé de puissants canons de 280 mm. Le 1er septembre au matin, il braqua ceux-ci sur la forteresse polonaise de Westerplatte, qui défendait le port de Dantzig. La garnison ne disposait pas d’un armement comparable; elle dut se résigner a subir un bombardement ininterrompu et meurtrier.
Tandis que le jour naissait à la frontière, le général polonais Wladislas Anders, qui commandait une division stationnée dans le village de Lidzbark, à 150 kilomètres au sud-est de Dantzig et à 20 kilomètres au sud de la frontière de la Prusse orientale, entendit le ciel s’emplir d’un bourdonnement régulier et menaçant.
C’étaient les bombardiers de Hitler En quelques heures, ils décimèrent les arrières du front polonais, détruisant au sol la majeure partie des forces aériennes, anéantissant avions, hangars et dépôts de carburant, rasant des gares bondées de mobilises qui rejoignaient leurs unités, faisant sauter les trains, les ponts, les stations de radio, les quartiers généraux, les casernes et les fabriques de munitions. Bombes à grande puissance et bombes incendiaires ravagèrent les villes, semant la panique parmi les civils.

Les Stukas sèment la terreur et la mort

Les troupes polonaises en position a proximité de la frontiere furent tout d’abord attaquées au moyen d’une arme aussi épouvantable qu’inattendue: le Stuka, qui opérait par vagues successives.
Son efficacité effrayante résultait en partie de son impact psychologique: de nombreux appareils de ce type étaient pourvus, sous le train d’atterrissage, de sirènes qui émettaient un bruit strident lors de la descente en piqué. Lorsqu’un Stuka tombait du ciel a la verticale en produisant cet immense hurlement a briser les tympans, chaque soldat au sol avait l’impression qu’il piquait droit sur lui. Des hommes rompus au combat, capables de soutenir un bombardement d’artillerie d’une puissance destructive infiniment supérieure à celle du Stuka se laissèrent, dans les débuts du moins, complètement démoraliser par l’aspect de ce monstre et le son terrifiant qu’il émettait en fondant sur eux.

AU début de l'attaque allemande une folle panique s'empare de l'arrière

Parmi les civils, surpris par l’apparition apocalyptique des avions et des chars, circulèrent des nouvelles alarmantes et, bientôt, une folle panique s’empara de l’arrière-pays jusqu’alors paisible

Après les bombardiers en piqué, ce fut l’entrée en scène des motocyclettes, des voitures blindées, des chars, suivis de l’infanterie et l’artillerie des divisions de Panzers. Dès qu’ils découvraient un point faible dans les lignes de défense polonaises, ils se ruaient à l’attaque puis, une fois la ligne enfoncée, ils se déployaient en éventail, désorganisaient les communications, surgissaient soudain parmi des formations qui se croyaient en sécurité à des kilomètres en arrière du front, créant ainsi une confusion qui tournait rapidement à la panique. Progressant a vive allure en pleine campagne, les forces allemandes ne tardèrent pas à fragmenter l’armée polonaise, chaque traction se trouvant dès lors dans une position intenable: plus elle se battait, plus sa situation devenait désespérée. Les unités isolées qui résistaient et repoussaient les attaques frontales se voyaient bientôt submergées par des troupes qui s’engouffraient dans les brèches géantes ouvertes par les Panzers. Si elles battaient en retraite, c’était pour se précipiter dans l’enter que la guerre éclair créait à l’arrière.

Parmi les civils, surpris par l’apparition apocalyptique des avions et des chars, circulèrent des nouvelles alarmantes et, bientôt, une folle panique s’empara de l’arrière-pays jusqu’alors paisible. On entassait en hâte des provisions et les quelques objets auxquels on tenait dans des charrettes et des brouettes, ou simplement on jetait un baluchon sur l’épaule et on s’en allait par les routes ces routes où les forces polonaises devaient manœuvrer pour essayer d’endiguer le flot de l’invasion.
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