Son châssis de bois et ses précieux carreaux de verre sur le dos, le voilà qui arpente les rues à la recherche d’une vitre brisée. Pourvu qu’il ne tombe pas sur un poète qui veut voir « la vie en beau » et qui, comme Baudelaire au « mauvais vitrier », demande des verres de couleur
Le mois de septembre 1946 est déjà bien entamé. Pas question de laisser l’hiver s’approcher avec un carreau brisé. Les deux vitriers qui effectuent leur ronde du quartier trouveront sans doute tous les deux du travail.