Colbert tombe en disgrâce pour esclavagisme
Un vent de tempête souffle sur la mémoire de Colbert, l’un des principaux ministres de Louis XIV.
Le Conseil représentatif des associations noires de France appelle à débaptiser les rues à son nom et à déboulonner les statues à son effigie.
Parce qu’il est l’instigateur du Code noir, signé par le roi en 1685. Alors que le commerce triangulaire commence à se développer en France, notamment à Bordeaux, Colbert prépare un recueil de soixante règles qui fixe l’état et la qualité des esclaves . Désormais, les esclaves sont officiellement des biens meubles qui peuvent être légalement tués ou amputés en cas de fuite. Une déshumanisation qui dure jusqu’à l’abolition définitive de l’esclavage, et du Code noir, en 1848.
1572 – Acquisition du domaine.
Féru de chasse, Louis XIII s’entiche de ces terres giboyeuses et les rachète aux Gondi. En 16H, il y fait bâtir un pavillon de chasse. Versailles vient de naître.
1630 – La journée des Dupes
C’est le premier grand événement de l’histoire de France qui se déroule à Versailles. Louis XIII y renouvelle sa confiance au cardinal de Richelieu
1664 – Premiers travaux
Les travaux vont durer plus de quarante ans. Versailles sera officiellement déclaré siège du gouvernement en 1682.
1676 – L’affaire des Poisons
L’arrestation de la marquise de Brinvilliers marque le début d’une série d’affaires d’empoisonnement qui finissent par éclabousser la maîtresse du roi, M' » de Montespan.
1715 – Décès de Louis XIV
Son successeur, Louis XV, n’est âgé que de Sans. Philippe d’Orléans, neveu du Roi-Soleil, devient Régent.
1757 – Louis XV victime d’un attentat
Vers 18 heures, Damiens tente
d’assassiner le roi dans les jardins
du château avec un canif.
1774 – Avènement de Louis XVI
Louis XV meurt et son petit fils lui succède sous le nom de Louis XVI
1789 – Le roi quitte Versailles-
Sous la pression populaire, Louis XVI et sa famille partent s’installer aux Tuileries. Aucun roi ne vivra jamais plus à Versailles
Les truands et les malandrins y affluaient. Elle était ainsi nommée car les mendiants pour soulever la pitié des passants, y exhibaient des infirmités qui disparaissaient comme par miracle et à la demande. La Cour des Miracles était située entre les actuelles rues des Petits-Carreaux, du Caire, Saint-Sauveur et Saint-Denis.
Sauvai raconte qu'un jour, l'un de ces faux estropiés hurlait si fort dans la rue Saine-Honoré qu'un chirurgien se présenta pour le soulager.
Ayant échoué à trouver l'origine de son mal, le praticien découvrit alors que l'homme s'était bouché l'anus d'un gros tampon pour remplir son ventre de gaz ! Lorsqu'on le lui retira, l'homme se dégonfla aussitôt en dégageant une odeur nauséabonde, qui eut tôt fait de disperser la foule. Des symptômes impressionnants qui s'évaporent ... à la nuit tombée !
De retour au cul-de-sac de la rue Neuve-Saint-Sauveur, le lépreux perd ses horribles plaies et le muet s'esclaffe à grand bruit. Sujet de plaisanterie dans la capitale, ces« guérisons» donnent son nom à la cour des Miracles
Notre Grand Siècle fut, semble-t-il, moins attentif aux soins de l'hygiène que le Moyen Age. En voici quelques exemples...
Goûteur de beurre salé, contrôleur du grenier à sel, hâteur de rôts, ciergier, gouverneur des canaris, capitaine des levrettes... Versailles abrite un nombre incalculable de domestiques au service de la cour : un véritable monde à part avec ses habitudes, ses jalousies et ses privilèges.
À Versailles, les inconnus sont légion. Sur les 5000 personnes que compte la cour et les 5 000 domestiques logés au Grand Commun à la fin du règne de Louis XIV, la société versaillaise est très diverse. Les chiffres sont tout aussi impressionnants: 250 pages, 500 officiers de bouche ...
Où loger ces personnels ? Partout ! Sous les combles, enville, dans les dépendances. Aux marges de la société de cour, le souvenir de l'étiquette est bien lointain.