A vendre ! Des pistolets de Napoléon
Cette paire de pistolets à silex de combat, entièrement montés en fer, fait partie d’une commande de treize, livrées à l’Empereur en février 1812. Elle sera vendue aux enchères les 7 et 8 novembre 2013 à Drouot, à Paris. Premier prix: 30 000 à 40 000 euros.
Le Directoire: 26 octobre 1795- 9 novembre 1799
Première campagne d’Italie: 1796-1797
Campagne d’Egypte: 1798
Coup d’Etat, Bonaparte Consul: 10 novembre 1799
Deuxième campagne d’Italie: 1800
Bonaparte devient l’empereur Napoléon 1er: 2 décembre 1804
Austerlitz: 2 décembre 1805
Campagne d’Espagne: 1808
Naissance du roi de Rome, fils de Marie-Louise et Napoléon:
20 mai 1811
Retraite de Russie: 1812
Campagne d’Allemagne: 1813
Première abdication, île d’Elbe: 1814
Waterloo: 18 juin 1815
Napoléon meurt à Sainte-Hélène: 5 mai 1821
Napoléon a coutume de dire que le soldat se bat bien s'il a "le ventre plein". Vœu pieux. Les lenteurs de l'intendance privent les hommes du minimum vital. Pourtant, ces intrépides résistent à l'inanition aussi bien qu'à l'ennemi.
Un jour, raconte Elzéar Blaze, un cuirassier est surpris par un officier alors qu'il fouille une armoire. Pour justification, il avance qu'il cherche quelque provende pour son cheval : les cavaliers doivent en effet pourvoir à l'alimentation de leurs montures.
Surprise courroucée du gradé qui pense illico que l'autre le prend pour un imbécile. Que non : « J'ai déjà trouvé dans la bibliothèque du paysan [tous ceux qui ne sont pas soldats sont des « paysans »] une balle de foin enveloppée d'un millier de feuilles de papier. Pourquoi ne trouverai-je pas d'avoine dans cette armoire ? »
Cette logique imparable avait une explication : notre brave cuirassier venait, en toute innocence, de piller l'herbier d'un amateur de botanique.
Durant ses marches à travers l'Europe et pendant les périodes de guerre ou de repos, les soldats des armées napoléoniennes adoptèrent, de gré ou de force, différents modes de vie : du simple bivouac, plus ou moins organisé à la caserne à laquelle les soldats répugnaient car les corvées s'abattaient sur eux !
Tout chirurgien eh chef de la Grande Armée qu'il soit, Percy, le plus souvent, subit le sort commun. Aussi, à l'instar de n'importe quel troupier, fait-il main basse sur tout ce qui passe à portée de sa main.
En l'occurrence, à Hermendorf, ce sont les derniers pigeons du curé du village, et une poule débusquée dans un grenier, la seule qui ait échappé aux ravisseurs de la veille, plaisante Percy, à laquelle l'un des aides chirurgiens tord le cou, sans la faire crier. Un artiste, évidemment.