Feuillets de L’Ami du peuple tachés du sang de Marat
Il est de nombreuses reliques, témoins supposés d’événements historiques, dont on recherche les preuves d’authenticité, tout en craignant qu’elles n’aient été forgées depuis. Pourtant, il y a lieu de croire véritables ces feuillets de L’Ami du peuple tachés du sang de Marat. Ils entrent très tôt en possession de Nicolas-François Maurin (1765-1848), de la main même d’un témoin direct, Albertine Marat. Détenteur jusqu’en 1844 d’une importante collection d’objets et d’archives de la Révolution française. Elles sont rachetées ensuite par le comte de la Bédoyère, grand collectionneur de la période révolutionnaire également, qui s’en sépare au profit du libraire François Noël Thibault, lui-même les confiant à son fils, Anatole France.
En 1864, ce dernier les cède au baron Eugène de Vinck, pour alimenter sa collection de pièces sur la Révolution; les feuillets entrent finalement au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale avec la collection donnée par son fils, Carl de Vinck, en 1906. Un siècle plus tard, fin 2015, des analyses biologiques ont été menées sur les taches, mais elles n’ont pas abouti. Le voile n’est donc pas encore levé sur ce mystérieux témoin de l’histoire de notre pays…
Crise financière – 1787
Entre banqueroute royale et intempéries menant à des famines, le fossé se creuse entre paysans sans ressources et cour versaillaise aux dépenses somptuaires.
Le Serment du jeu de paume – 20 Juin 1789
Les membres de l’Assemblée auto-proclamée jurent de ne se séparer amant d’avoir rédigé une nouvelle Constitution.
Droits de l’Homme – 26 août 1789
Lecture à l’assemblée nationale de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
Le règne de la Terreur – 1793-1794
La contre-révolution gagne du terrain fin 1792, puis de vives dissensions naissent entre Girondins et montagnards. Ces derniers prennent la main et créent un Tribunal révolutionnaire qui enverra des milliers de personnes à la guillotine.
Napoléon émerge – novembre 1799
Le 18 brumaire, Bonaparte profite d’un coup d’Etat pour instaurer un triumvirat où il figure en tant que Premier Consul.
Danton, Couthon, Marat, Desmoulins, Saint-Just et Robespierre...
Tous ont eu un destin tragique, morts assassinés ou guillotinés
Le 5 avril 1794, le dramaturge Fabre d’Églantine est aux côtés de Danton (dont il est devenu le secrétaire personnel) sur la charrette qui mène à l’échafaud. Danton fait preuve d’une bravoure étonnante,
n’hésitant pas à faire de bons mots. Entendant Fabre d’Églantine se lamenter de laisser un poème inachevé, il a cette réponse railleuse.
NE T’INQUIÈTE PAS, DANS UNE SEMAINE, DES VERS, TU EN AURAS FAIT DES MILLIERS.
Condorcet, Brissot, Pétion, Roland et Vergniaud...
Destins tragiques de ces quelques hommes de la liberté qui furent guillotinés ou suicidés !
Le château d'Epoisses, en côtes d'or, appartenait à la famille de Guitaut. Les révolutionnaires ayant décidés de brûler les biens des émigrés, ils s'en prirent au château et le brûlèrent, mais seulement à moitié.
La raison en était que seule la moitié des de Guitaut avait quitté la France !