Quizs sur ce thème

1914
4 août
L’Allemagne envahit la Belgique.
21-23 août
Bataille de Charleroi.
2 septembre
Les Allemands atteignent Senlis (Oise).
Du 6 au 13 septembre
Bataille de la Marne: l’armée allemande recule.
Du 17septembre au 17 novembre
Alliés et Allemands cherchent à déborder le front adverse par le nord. C’est la «course à la mer». Le front se stabilise de la mer du Nord à la Suisse.
D’octobre à novembre
A Ypres, en Flandre, les Allemands essaient sans succès de percer vers les ports de la mer du Nord.

1915
De février à octobre
Echec des offensives alliées en Artois et en Champagne.

1916
21 février
Offensive allemande vers Verdun (Meuse). La bataille reprend plusieurs fois jusqu’au 19 décembre.
du 1er juillet au 18 novembre Offensive alliée sur la Somme.

1917
9 avril
Offensive alliée en Artois, conquête de la crête de Vimy (Pas-de-Calais) par les Canadiens.
16avril
« Offensive Nivelle » sur le Chemin des Dames, dansl’Aisne. C’est un échec: des mutineries éclatent dans l’armée française, en mai et enjuin.

1918
21 mars
Offensive allemande (nom de code Michael) à la jonction entre les armées française et britannique. Les réserves françaises colmatent la brèche et l’attaque s’enlise.
23 mars
Un canon à longue portée bombarde Paris à une distance de 140km.
9 avril
Offensive allemande (Georgette) en Flandre, vers les ports de la Manche. Le corps d’armée portugais est écrasé.
27 mai
Offensive allemande (Blücher) sur le Chemin des Dames. Le front français, enfoncé, est rétabli sur la Marne.
15 juillet
Echec de l’offensive allemande (Friedensturm)sur la Marne. Trois jours plus tard, l’utilisation de chars rend la contre-offensive alliée décisive.
3 octobre
L’empereur Guillaume II nomme chancelier Max de Bade, qui, le 4, propose au président Wilson d’ouvrir des négociations.
11 novembre
L’armistice est signé à 5h15, le cessez-le-feu entre en vigueur à 11heures.

Dates clefs

Les poilus, héros de 14-18

Les poilus
Soldats de l'enfer

En 1915, sur le front des Vosges, les combats s'enlisent et l'hiver est glacial. Au mois d'août suivant, le capitaine Moufflet est chargé
d'une mission : récupérer des chiens de traîneau en Alaska pour les prochains grands froids.
Plus de quatre cents bêtes seront ramenées. Séparés en une soixantaine d'attelages, ces chiens seront utilisés pour transporter des blessés ou des vivres. Trois d'entre eux recevront la croix de guerre.
Les poilus d'Alaska
reponse
Ils ont peur, ils ont froid, ils ont faim. Tous se plaignent de leur propre saleté et des odeurs, pestilentielles. Les poilus sont en permanence confrontés au pire. Et le plus difficile reste de partager son quotidien avec la mort...
A quelle date l'Allemagne déclare la guerre à la France ?
La bombe à retardement de la Grande Guerre...

Tranchées et trous d’obus ne sont pas les seuls vestiges de 14-18. L’ancienne ligne de front grouille de munitions qui empoisonnent les sols depuis cent ans. Un véritable tabou.
C’est une clairière dans la forêt de Spincourt, à quelques kilomètres au nord-est de Verdun, où rien ne pousse depuis près de cent ans. 200 000 obus chimiques à croix bleues y ont été incinérés entre 1926 et 1928, répandant dans le sol plus de seize tonnes d’arsenic et autres métaux lourds. Le nom de cette clairière, « la Place à Gaz », fait froid dans le dos. Sa quantité d’arsenic est suffisante pour tuer tous les habitants d’une grande ville. Un secret révélé seulement en 2004, à l’occasion de l’étude du site par des universitaires allemands. En Allemagne, la question des pollutions de guerre et de leurs impacts environnementaux est explorée depuis une quinzaine d’années, sous l’égide d’un groupe de travail spécifique de niveau national. En France, la découverte de cette clairière dont la toxicité était inconnue des riverains a conduit les autorités à en savoir davantage. C’est le Bureau de recherche géologique et minière (BRGM) qui a été chargé en 2014 d’exhumer l’histoire de ce lieu et d’enquêter sur l’existence éventuelle d’emplacements identiques.

On estime qu’à la fin de la guerre les zones de combat dans le nord de la France et en Belgique comptaient environ un million de tonnes d’engins non tirés. À quoi s’ajoutaient les obus non explosés : 20 % des 750 millions de tirs d’artillerie lourde sur le front de l’Ouest. Autant de munitions dont il fallait se débarrasser... Le 17 novembre 1918, le commandant de la VIe région militaire ordonne le regroupement des obus chimiques des départements de Meurthe-et-Moselle et de la Meuse au niveau de la Place à Gaz. Ce sont les 200 000 obus qui seront brûlés.
Plus de 1,5 million d’obus chimiques et 300 000 obus explosifs furent traités dans le complexe de la Place à Gaz que les riverains ont aujourd’hui oublié. Les sols ont meilleure mémoire : en septembre 2015, le préfet de la Meuse a réclamé la destruction des productions de sept exploitations de Spincourt. De quoi s’interroger sur l’impact environnemental et sanitaire depuis toutes ces années.

Actus... Histoire

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Dans les tranchées
L'horreur au quotidien


Le 9 novembre1920 à Verdun, Auguste Thin, soldat de deuxième classe, doit désigner la dépouille de celui qui représentera les poilus tombés pendant la Grande Guerre. On lui présente huit corps non identifiés. Comment choisit-il ?
Il me vint une pensée simple, dira-t-il plus tard. J'appartiens au 6e corps. En additionnant les chiffres de mon régiment, le 132, c'est également le chiffre 6 que je retiens. Ma décision est prise : ce sera le sixième cercueil que je rencontrerai.
Comment
on a choisi
le soldat inconnu
reponse
Quelle est la date de la signature de l'armistice à Rethondes ?
Vivre et mourir dans la boue...
Au fond de leurs tranchées, dans chaque camps, des millions d'hommes ont fait face au feu de l'ennemi, mais aussi aux rats, à la vermine, à l'ennui, aux privations et au désespoir.

Dans les tranchées
Combattre et tenir

En 1914, il faut rassurer les appelés, jusqu'à verser dans l'absurde.
Lu dans les colonnes du journal de propagande L'Intransigeant du 17 août 1914: « Les shrapnells éclatent mollement et tombent en pluie inoffensive. Quant aux balles allemandes, elles ne sont pas dangereuses: elles traversent les chairs de part en part sans faireaucune déchirure. »
Plus incroyable, dans l'édition du 15septembre 1914 du Matin: « Leurs projectiles ont très peu d'efficacité... et tous les éclats... vous font simplement des bleus. »
Incroyable propagande !
reponse
Quel est le plus fameux chasseur de l'escadrille des cigognes ?
1- Georges Guynemer
2- Roland Garros
La guerre des tranchées fait des ravages. Les assauts sont aussi meurtriers qu'inutiles : on y meurt pour prendre quelques mètres à l'ennemi !

Le repos du guerrier

Pendant la Grande Guerre, de terribles rumeurs circulent :
- Le bruit court en France que les Allemands coupent les mains des enfants. De préférence la main droite des garçons pour qu'ils ne puissent pas porter le fusil plus tard.
- En Allemagne, les femmes tremblent pour leurs fiancés tombés aux mains des Belges, qui, dit-on, crèvent les yeux des blessés. Le gouvernement doit procéder à une enquête dans les hôpitaux pour calmer l'opinion.
- En France, on chuchote que les Américains, indignés de la frivolité des femmes de poilus, les marquent avec un tampon indélébile : femme infidèle, souvenir de l'Amérique. La rumeur serait partie
des poilus des tranchées !
Ils coupent
La main des enfants
reponse
Quelle était la couleur des pantalons de l'infanterie française ?
Rouge ou bleu ?
Quand ils quittent leur foyer, les soldats n’imaginent pas que le conflit va durer. Rien n’est prévu pour le retour au foyer. A l’arrière, femmes et enfants ne sont pas préparés à retrouver ces hommes usés, rendus différents par l’expérience du feu.

A bas la guerre !
fraternisation et mutinerie

AVRIL 1915. Le ministère de l’Intérieur publie une circulaire spéciale sur les cartes postales. En un an, il s’en est échangé plus de 800000 exemplaires. Dans le collimateur des généraux: les cartes « pacifistes »! L’armée voit en elles une propagande: « Elles renferment des scènes ou légendes de nature à avoir une fâcheuse influence sur l’esprit de l’armée ou de la population. »
Dès lors, et jusqu’en 1918, les éditeurs vont devoir soumettre leurs projets à l’administration pour obtenir, avant publication, un visa dont le numéro figurera au recto de la carte. On bannit toute légende semblant exalter la fin des combats, telle que: « Cher petit Jésus, va dire à ton père que j’attends le mien… Assez de la guerre ! », dont la diffusion a été interdite.
Les cartes postales de la honte
reponse
Quel était le surnom de la baïonnette
de l'armée française ?
Bertha ou Rosalie ?
Ils imaginaient une guerre courte. Trois ans après le début des hostilités, les soldats s'enlisent dans la boue des tranchées. l'obéissance craque; la rébellion gronde. Et soudain, en mai 1917, le refus de combattre éclate.