Quizs sur ce thème

21 février 1916: Un pilonnage infernal
A 7 h 15, 1 200 canons et 200 mortiers entament un terrible carnage le long des lignes françaises. A 16 heures, le Kronprinz lance ses bataillons d’assaut, dont les redoutables Sturmtruppen chargés de tout nettoyer à la grenade, à la mitrailleuse et au lance-flammes.
Dans le bois des Caures, les rescapés
menés par le lieutenant colonel Driant parviennent à stopper la progression ennemie.
En quatre jours, les Français cèdent 6 à 8 km.
25 février: La surprenante prise du fort
de Douaumont

Alors que Pétain est nommé à la tête de l’ensemble des forces armées de la rive gauche de la Meuse, les troupes allemandes se concentrent sur le fort de
Douaumont, perçu comme un élément clé du système défensif français. Prudemment, ils encerclent l’ouvrage et découvrent une citadelle désertée.
6-13 mars: Semaine sanglante au bois
des Corbeaux

Sur la rive gauche de la Meuse, l’offensive allemande ne fait que commencer, et le bois des Corbeaux devient le triste
théâtre d’une série d’attaques et de contre-attaques qui s’étendent sur plusieurs jours.
31 mars: Combats aériens
Grâce à l’action du commandant
Tricornot de Rose, les Français gagnent, courant avril, la maîtrise du ciel en soutien aux batailles terrestres.
9 avril: Le Mort-Homme attaqué
Malgré l’exhortation de Pétain :
« Courage, on les aura ! » le sommet
nord du Mort-Homme est pris dans la journée. Le 1er mai, Pétain est remplacé par Nivelle, mais nommé commandant du
groupe d’armées du centre.
2-7 juin: La résistance du fort de Vaux
Poursuivant leur avancée vers Verdun, rive droite, les Allemands assiègent le fort de Vaux mais se trouvent confrontés
à la garnison du commandant Raynal. Pendant une semaine, ces 600 hommes résistent tant bien que mal. Le 7, ils
ne sont plus que 250 à se rendre.
23 juin: Arrêtés à Froideterre
Les Allemands lancent une grande attaque, sachant qu’ils vont bientôt être eux-mêmes attaqués sur la Somme par les
Alliés. Ils sont arrêtés à l’ouvrage de Froideterre.
11 juillet: Le tournant de Souville
L’ultime offensive contre Verdun vient buter contre le fort de Souville. Falkenhayn donne la priorité à la Somme et ordonne une stricte tactique défensive à Verdun.
24 octobre: La contre-offensive française
Sous l’autorité de Nivelle et de Mangin, la reconquête des territoires perdus s’organise. En quelques semaines, Douaumont et Vaux sont repris.
15 décembre: Les Allemands refoulés
Dernier assaut pour reprendre Bezonvaux.

Dates clefs

Verdun... 300 jours en enfer

Le déluge de feu
( févriers-mars 1916 )

Je n'imaginais point, raconte un poilu, l'obus tombant en plein sur notre coin de tranchée ; le choc, le coup de fouet du métal brûlant qui déchire la chair, le cri de la bête égorgée et la brusque syncope de la lente agonie...
Alors que la mort de frôlait, à chaque minute, je sentais en moins la volonté, la certitude de survivre.

Refuser la mort
reponse
« Ils » ne sont pas passés. Les Français, que l'on croyait anéantis après neuf heures de bombardement, ont tenu, accrochés au terrain, le temps que les premiers renforts entrent en ligne. C'est la première victoire de Verdun.
Quel est ce colonel célèbre mort
au bois des Caures
le 22 février 1916 ?
Edouard de Castelneau

Au commencement de la carrière de Pétain, il y a Castelnau. Ce seigneur
du Languedoc, 63 ans en 1914, est
pourtant aujourd'hui sorti des livres d'histoire. Une injustice ?
Du 24 au 26 août 1914, commandant
la 2e armée, ses exploits prolongent la victoire de la Marne vers l'est. Du 31
août au 11 septembre, en Lorraine,
il remporte la bataille du Grand Couronné qui lui vaut d'être appelé le Sauveur de
Nancy. En 1915, à la tête du Groupe d'armées du Centre, il dirige l'offensive de Champagne : en quelques jours, il fait 25 000 prisonniers, prend 125 canons et pénètre de quelques kilomètres en territoire allemand. Le généralissime
Joffre lui propose alors de devenir son principal adjoint.
En février 1916, Castelnau prend très au sérieux, contre l'avis de tous, la rumeur d'une attaque imminente contre Verdun. Il se hâte d'en faire évacuer les civils, fait venir des Vosges des renforts considérables en troupes et en artillerie.
Au premier coup de canon, il convainc les généraux de conserver à tout prix la rive
droite de la Meuse, afin que ses crêtes ne deviennent pas des bases de tir pour l'artillerie allemande.
Il impose à Joffre, pour mener ce combat,
le général Pétain. Les deux hommes, de la même génération, ont des affinités.
Castelnau est aussi hostile à la philosophie de l'attaque à outrance. Joffre lui reprochera son pessimisme, qui est aussi un réalisme. Les jeunes officiers
du GQG le traitent de catastrophard.
Il discerne pourtant avec Pétain l'importance de la coopération interarmes
et de l'aviation militaire.
Du 20 au 26 février, il prend les mesures drastiques sans lesquelles Pétain n'aurait sans doute pas tenu à Verdun.
Castelnau a exercé sur le sort de cette bataille une influence décisive. Homme de droite, ce catholique royaliste est
surnommé le capucin botté.
Après la guerre, il milite pour l'abrogation des lois laïques et la restauration d'une cité chrétienne. Député de l'Aveyron
de 1919 à 1924, il fonde la
Fédération nationale catholique pour mettre en échec le projet d'offensive anticléricale du Cartel des gauches. De quoi indisposer les responsables de
la Ill' République ! Il n'aura jamais son bâton de maréchal ...
Il meurt à 92 ans, en 1944, ayant
traversé les trois grandes guerres
franco -allemandes

Le grand oublié de verdun

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La bataille des forts
( avril-juin 1916 )

Les Allemands souffrent autant sinon plus que les Français : ils disposent d'un bidon de 0,8 litre
seulement, et ils boivent eux aussi n'importe quoi et n'importe où.
Depuis huit jours,la compagnie n'avait rien à boire et il est arrivé que des hommes soient sortis de
la tranchée la nuit pour boire dans n'importe quel trou d'obus rempli d'eau de pluie sale. Beaucoup en
tombèrent malades, car l'eau était pourrie et elle contenait même parfois un cadavre ce qui la rendait
encore plus pourrie. La soif est plus forte que l'horreur et la peur d'attraper la typhoïde et le
choléra. Nous, nous n'avons pas peur de tomber malades, pas ici, dans le royaume de la mort. La
vie n'a plus de valeur. Il ne s'agjt que de boire, boire, boire
!

La soif à Verdun
reponse
Qui a dit
courage on les aura !
le 10 avril 1916
Les combats font rage et se concentrent autour des forts de Douaumont, de Vaux et naturellement de Verdun, verrou stratégique que veulent briser les Allemands. Les pertes sont énormes.

Un été en enfer
( juillet-septembre 1916 )

Mes chers parents. Je suis encore vivant et en bonne santé, pas même blessé, alors que tous mes camarades sont tombés morts, ou blessés aux mains des allemands qui nous ont fait souffrir les mille horreurs, liquides enflammés, gaz suffocants, attaques...
Je suis redescendu de première ligne ce matin. Je ne suis qu' un bloc de boue et j'ai dû faire racler mes vêtements avec un couteau car je ne pouvais plus me traîner. J'ai connu l'horreur de l'attente de la mort sous un tir de barrage inouï. J'ai sommeil, je suis plein de poux, je pue la charogne des macchabés.
Verdun
15 juillet 1916
4 heures, soir
reponse
Qui remplace Pétain
le 1er mai 1916 ?
Si l'intensité des combats baisse un peu, les bombardements et l'emploi d'obus asphyxiants continuent, avec comme objectif la prise de points stratégiques.

La victoire française

Dans les trous d'obus,il est probable que les soldats
satisfaisaient leurs besoins sur place, ou utilisaient un vieux récipient pour rejeter hors du trou l'urine et la merde. On cite même pour sa lâcheté un officier allemand qui se fait tenir par un subordonné sa boîte de conserve vide pour se soulager plutôt que sortir de la tranchée. Beaucoup se retenaient aussi longtemps qu'ils le pouvaient, mais c'était parfois difficile, car la dysenterie était fréquente.
Dans un abri en revanche, la vie en groupe obligeait
à une certaine organisation. On fait ses besoins et l'on s'efforce d'évacuer les excréments : Il
faut se passer sous le nez de main en main (quel délice !) les gamelles où chacun a été contraint de satisfaire un besoin qu'il ne pouvait satisfaire au-dehors, et pour cause.
Le problème
des besoins naturels
reponse
Quels sont les deux forts les plus célèbres de la bataille de Verdun ?
Les poilus enfoncent les lignes ennemies et reprennent, entre autres, le fort de Douaumont. La sombre année 1916 s'achève sur une grande victoire, militaire, mais surtout morale ...

Verdun au quotidien

À ce tableau, il faut rajouter le manque de sommeil. À Verdun, dormir dehors n'est pas dormir à la dure, mais plutôt dans la boue, tant le sol est spongieux,
dans une niche vaguement creusée dans la partie d'un trou d'obus la moins exposée aux tirs.
Mais le bombardement ne cesse pas durant la nuit; une activité fébrile règne sur tout le front et il faut rester vigilant.
Delvert note le 3 juin qu'il n'a pas dormi depuis soixante douze heures ! Dans la journée, on somnole plus ou moins, tout en gardant un oeil ouvert, une heure par-ci, deux heures par là. Le rythme du sommeil est complètement rompu : avec la nourriture sommaire et le manque d'eau, c'est l'une des grandes raison de l'épuisement des soldats.
Le manque
de sommeil
à Verdun
reponse
Cette route reliait
Bar le Duc à Verdun.
Elle joua un rôle décisif pendant la bataille.
Quel est son surnom ?
Al lemands et Français s'installent dans ce paysage lunaire sculpté par les obus. Mais comment vivent-ils, entre les tirs d'artillerie et les rats, la pluie et les poux, la nourriture
qui ne vient pas et la soif qui rend fou ?