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Premières et dernières minutes d'une mission

Risques du métiers

Il y a deux phases critiques : Les premières et les dernières minutes d'une mission étaient souvent les plus dangereuses.

Les premières et dernières minutes

atterrissage avion endommagé
Les premières et les dernières minutes d'une mission étaient souvent les plus dangereuses. Les B-17 vrombissaient sur la piste d'envol avec un chargement de bombes et de carburant dépassant souvent la charge utile de l'avion; les moteurs devaient donc être poussés au maximum pour faire décoller l'appareil. «Même en plein jour et par temps idéal, écrivait le commandant d'un squadron américain, j'aurais été inquiet avec une telle charge.»

Pour le retour à la base sans les bombes, d'autres dangers guettaient les équipages

bombardier-retour-base
Pour le retour à la base sans les bombes, d'autres dangers guettaient les équipages. L'un d'eux, le manque de carburant, obligea des pilotes à court d'essence à amerrir ou à improviser un atterrissage en catastrophe. D'autres aviateurs durent compter sur la chance pour se tirer indemnes d'un atterrissage avec un avion endommagé. Alors qu'il se posait sur une base anglaise avec une Forteresse Volante dévastée par la flak, Everett Blakely sentit ses freins lâcher et perdit le contrôle de son appareil.
« A 160 km/h, nous avons labouré la piste en direction d'un arbre énorme, raconta Blakely. Aucune puissance au monde n'aurait pu nous arrêter. L'arbre s'encastra entre le poste de pilotage et le moteur n° 2. Ce fut vraiment notre chance, car il y en avait un autre à un mètre sur la droite qui aurait sans aucun doute écrasé le pilote et le copilote.»
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