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Les défaillances des pilotes de bombardiers

Risques du métiers

Des défaillances qui peuvent coûter très cher.

Abattre des avions amis

erreur de navigation d'un bombardier
A propos des formations de vol, le général américain Curtis E. LeMay écrivait: «Quelques têtes de mule ne respectaient pas les consignes pour les formations et nous avions des collisions en vol.» Malheureusement, celles-ci ne furent qu'un aspect des accidents causés par négligence ou par simple erreur et qui auraient pu être évités.
Trop souvent, des chasseurs et des mitrailleurs abattirent des avions amis. Les pilotes qui négligeaient de suivre les instructions ou de vérifier leurs instruments s'écrasèrent avec leurs appareils. Des aviateurs des deux camps, calculant mal leur position ou commettant des fautes de repérage, bombardèrent ou mitraillèrent leurs propres troupes.

Les dix petits indiens

atterrissage d'un bombardier critique
Pour éviter cela, les navigants devaient se concentrer à tout moment sur les aspects même les plus routiniers de leur travail. Les instructeurs répétaient sans cesse à leurs élèves de rester vigilants, de prévoir tout ennui et de suivre la procédure normale, à moins d'ordres contraires. Le sort de ceux qui ne respectèrent pas ces consignes figurait, sous forme de vers, dans un manuel d'instruction de la R.A.F. Parodiant «Les dix petits Indiens», ils évoquaient les mésaventures de «dix petits pilotes de bombardiers» contrevenant à toutes les règles: roulage au sol trop rapide, surchauffe des moteurs, oubli du bateau de sauvetage, passage à travers un barrage de ballons, autant de fautes fatales. A la fin du pastiche, tous les petits pilotes étaient morts:
Dix appareils coûteux ne voleront jamais plus, avec leurs dix précieux équipages qui mirent trop longtemps à s'instruire.
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