Lasse d’avoir, pendant des jours
et des semaines, attendu l’homme qui régnait en maître sur tous les faits de sa vie, Eva Braun se logea une balle de revolver près de la carotide et se manqua. Trois ans plus tard, elle devait récidiver, avec aussi peu de succès, en absorbant une dose massive de barbituriques, vingt cachets de Vanodorm.
La mère de la malheureuse Geli Raubal (nièce de Hitler), qui haïssait Eva Braun, la considérait comme une sournoise pimbêche, qui se suicidait périodiquement et, tout aussi périodiquement, se manquait…