Ni garce ni bêtasse
rideau
marilyn monro et clatk gable

Elle se savait exceptionnellement douée pour créer des images, et elle adorait ça. Elle pouvait être une Marilyn différente avec chaque photographe. Elle imposait elle-même ses besoins, ses humeurs, son érotisme, travaillait rapidement. Quand ça marchait, les expressions se succédaient sur son visage, son corps ondoyait.
Ça marchait souvent mieux que sur les plateaux de cinéma où elle débarquait avec deux, trois, quatre heures de retard, compromettant la production; elle peinait à mémoriser son texte, incapable de se concentrer. Mais, comme l'a dit Clark Gable, son partenaire dans «Les désaxés»: «Quand elle est là elle l'est à 100 %, elle donne tout »... Et bluffe le plateau par son talent autant que par sa gentillesse attendrissante. Car on da jamais vu une blonde ressembler aussi peu a une blonde. Ni garce ni bêtasse Juste libre. Si proche de ses émotions, si près des larmes, si vite blessée, si vite reconquise. Une sensibilité d'enfant dans un corps de bombe sexuelle.

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Marilyn Monroe