Discours de Nuremberg en 1938 ...
rideau
Hitler à Nuremberg

Parvenu au faîte de la haute tribune de pierre, cent projecteurs braqués sur ses épaules, le maître de soixante-dix millions d’Allemands, le bras tendu, salua ; et un ouragan d’ovations lui répondit. Des centaines de milliers de bras dressés jaillirent dans sa direction. Des centaines de milliers de poitrines d’automates fanatisés rugirent en même temps. Pendant un quart d’heure, le même appel extatique déferla, le sauvage cri de guerre de l’Allemagne nazie, ivre de sa propre soumission : Sieg ! Heil ! Sieg ! Heil ! Sieg ! Heil !

les nazis
foule nazie

Ensuite, la tempête s’apaisa et le silence revint. Déjà, là-bas, au fond, de la nuit de Nuremberg : des phrases hachées, sourdes d’abord, puis plus rauques et vibrantes, fusaient et claquaient devant les microphones :

- Allemands, mes camarades ! Nous sommes la dernière Allemagne ! Après nous, il n’y aura plus d’Allemagne… C’est seulement aujourd’hui qu’elle peut vivre, malgré la haine du monde…

fanatisme nazi

Et, répercutées de place en place, explosant dans les haut-parleurs aussi bien que dans des millions de foyers germaniques, dans les halls des grands journaux de Paris, de Londres, de Prague, de Varsovie, les invectives, les menaces se succédaient :

- Une grande nation ne souffrira pas une seconde atteinte à ses droits… A chaque attaque, riposter immédiatement… Je ne permettrai pas… Je tiens à prévenir… J’exige…

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Adolf Hitler