Sa relation avec la mort ...
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la relation avec la mort de Churchill
la jeunesse de Churchill
Bien peu d'hommes ont eu une aussi curieuse relation avec la mort que Winston Spencer-Churchill: en 1886, à l'âge de 11 ans, il contracte une double pneumonie, qui fait redouter une  issue fatale; à 18 ans, il tombe de la cime d'un sapin de neuf mètres, et reste trois jours dans le coma; à 19 ans, lui et un camarade se baignent au milieu du lac Léman, pour s'apercevoir bientôt que le vent a emporté leur canot hors d'atteinte. « Ce jour-là, se souviendra Winston, je vis la mort d'aussi près que je crois l'avoir jamais vue. »
Rien n'est moins sûr; il la verra de bien plus près encore. ..
A Cuba en 1895, aux Indes en 1897, au Soudan en 1898, il reste pendant des heures en première ligne sous le feu ennemi, avec des balles qui le frôlent constamment, de nombreux camarades tués ou blessés à ses côtés... et il en ressort indemne!
En1899, en Afrique du Sud, sur la locomotive d'un train blindé partiellement déraillé, il est pris pour cible par les Boers, appuyés par quatre canons, pendant soixante-dix minutes, alors qu'il se démène au milieu des blessés, entièrement à découvert... et il n'a pas une égratignure! Des années plus tard, les combattants des deux bords en resteront stupéfaits.
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Winston Churchill