Une promenade dans Paris
Adossé à son fiacre sur la place de la Concorde, ce cocher, aussi élégant que son équipage, trompe le temps avec un journal. Son fouet fend les airs comme une canne à pêche, attendant qu'un éventuel client morde à son hameçon et lui demande une course
À hue et à dia
Depuis toujours, le trafic sur les Champs‑Élysées est intense. Un enfer pour les milliers de chevaux parisiens qui doivent manoeuvrer dans les embouteillages et esquintent régulièrement leurs sabots dans les ornières des pavés inégaux.
À la douche !
Après une journée de labeur, les chevaux de la ligne d'omnibus AC (qui relie la gare du Nord au pont de l'Alma) se voient offrir une douche au terminus. Rien de tel qu'un seau d'eau fraîche pour repartir du bon pied après d'incessants trajets par une chaude journée d'été..
Bannis
En 1908, les chevaux font encore partie intégrante de la vie citadine, pour livrer le lait, le courrier, le vin, la bière... À Paris, près de 50 000 personnes vivent des métiers du cheval, dont 20 000 cochers et loueurs de fiacres. Cependant, avec la présence toujours plus importante des automobiles,les chevaux sont peu à peu bannis de la capitale