Pique nique et guingette
pendant l'été 1936
L'été des premiers
congés payés
Par son pouvoir d'évocation, la guinguette résume le besoin de loisir populaire : la musique, la danse, le repas traditionnel (moules marinière, frites, vin blanc), le canotage, la baignade, etc. Et de nombreux paroliers choisissent la guinguette comme cadre pour relater les rencontres amoureuses.
camper en 1936
Les photos de l'été 1936 resplendissent de soleil, qu'on s'y expose ou qu'on s'en abrite. En réalité, la saison a été très pluvieuse, au point que Jean Renoir a dû abandonner le 15 août le tournage de son film Une partie de campagne.
Pique-niquer en 1936
La guinguette, l'évasion à bon marché
Faute de moyens suffisants ou simplement par peur de ne pas retrouver leur place à l'usine, beaucoup d'ouvriers n'ont pas osé partir. Et les scènes de vacances improvisées dans la capitale se multiplient. Pour beaucoup, la partie de campagne constitue une détente suffisante. Destination idéalisée par la chanson et les films de ces années-là, la guinguette cristallise l'évasion à bon marché.
D'autre part, c'est aussi le moment où l'accordéon, sorti des bals musette des quartiers populaires, commence à envahir les ondes des radios, grâce à une nouvelle génération de musiciens qui lui donnent ses lettres de noblesse : Maurice Alexander, Adolphe Deprince, Jean Vaissade, Emile Prud'homme, Gus Viseur... Sous la plume des paroliers, l'accordéon devient alors le symbole de la fête et de la danse.
D'autre part, c'est aussi le moment où l'accordéon, sorti des bals musette des quartiers populaires, commence à envahir les ondes des radios, grâce à une nouvelle génération de musiciens qui lui donnent ses lettres de noblesse : Maurice Alexander, Adolphe Deprince, Jean Vaissade, Emile Prud'homme, Gus Viseur... Sous la plume des paroliers, l'accordéon devient alors le symbole de la fête et de la danse.
