Les bombardements ...
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bombardement pendant la bataille de Verdun
Sans un seul arrêt, quatre, cinq obus éclatent ensemble au même endroit ; la journée entière se passe ainsi. Le sol tremble, les pierres et la terre volent en paquets, dégringolant, ricochant, de gros éclats viennent s’enfoncer à quelques centimètres de moi ; j’ai mon sac pour protéger mes jambes, une peau de bique et ma couverture, et je me fais tout petit dans le coin de la cagna.
Sans arrêt, d’énormes montagnes de fumée épaisse et noire apparaissent, se tordent, glissent avec une odeur âcre, s’épanouissent, et d’autres les remplacent avec des éclairs d’un rouge sale, écoeurant. Ce sont des 150, des 210, des 250, des 305, des 380 ; le vacarme est tel qu’on ne peut résister et qu’on s’endort !
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Verdun