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Amours et cotillons
dans la Grande Armée

Joies, peines, misères du soldat de Napoléon

On sait combien les conquêtes féminines étaient très importantes chez les soldats; l'exemple venait de haut : Bonaparte en Égypte avec Pauline Fourès, Masséna qui s'affichait ouvertement avec " sa poule " au Portugal, les Dorsenne, Junot, Murat aux multiples conquêtes. Un tel rassemblement d'hommes était suivi d'un grand nombre de femmes quelques unes de manière très régulière, quant aux autres...

Des dames de petite vertu

prostituees dans la Grande armée de Napoleon
Les armées de Napoléon étaient suivies par toute une cohorte de femmes, telles que les cantinières, vivandières. blanchisseuses mais également par des dames et demoiselles de petite vertu. Quand ces armées arrivaient dans les capitales, principalement Berlin, Madrid, Paris, Varsovie et Vienne, la prostitution était élevée au rang d'institution.
A Paris ce sont les arcades du Palais-Royal qui étaient le lieu à la mode depuis la Révolution et le resteront jusquà la seconde Restauration; c'est d'ailleurs ici que le jeudi 22 novembre 1787 le jeune Napoléon Bonaparte. âgé de dix-huit ans a une rencontre avec " une personne du sexe ''.
Le Palais-Royal n'était pas le seul lieu où ces dames exerçaient leurs charmes : le Carrousel, les Tuileries, le Luxembourg, le boulevard des Italiens et celui du Temple. Rue Mazarine s'élève 'La Bariole", endroit bien connu des militaires. Au camp de Boulogne le beau sexe occupe une baraque appelée "Le quartier-général du beau sexe militaire de Boulogne et de sa banlieue", quant à ses occupantes elles sont baptisées de manière fort galante " l'Etat-major des troupes légères du sentiment "... tout un programme !

L'amour en échange d'un pain de guerre !

prostituees et soldats de la grande armée
Quand la Grande Armée arriva à Berlin en 1806 la misère était à son comble; les musiciens de corvée pour aller chercher le pain de munition étaient accueillis par de jeunes Prussiennes qui leur offraient tous leurs charmes pour une ration de pain: le maréchal Davout les surnomme les nymphes de la Sprée" .
Les militaires français remarquèrent que les femmes publiques avaient des manières plus décentes dans leur maintien; plusieurs d'entre elles portaient de petits paniers, cela leur donnait une sorte de contenance. Les amateurs se louaient de leurs procèdes honnêtes car elles n'avaient pas l'habitude de faire payer à l'avance leurs charmes, elles se résignaient à la générosité de chacun.
Le nombre des maisons "de joie publiques" était secret. Au départ des Français plus de deux milles jeunes filles étaient enceintes et plus de seize cents étaient dans les prisons. Les cabarets, très nombreux abritaient des femmes peu recommandables. Le "vice le plus honteux" s'étalait en plein jour dans les jardins et dans les places publiques : les invalides, servaient pour la plupart, de ''gardes du corps' à ces femmes.
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