La Commune vue par Zola ...
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Réflexe du bourgeois qu'il est, Zola désapprouve le désordre et les excès que la Commune entraîne. Il n'approuve pas pour autant la répression, ordonnée de Versailles par le gouvernement et ne se prive pas de le dire:
« Voilà l'odieux. On s'est tué entre frères et nous allons couronner ceux qui ont massacré le plus de leurs concitoyens ! Absurde ! Dans huit jours, au lieu de la Terreur rouge, nous aurons la Terreur blanche... La victoire de Versailles m'effraie ; on se croirait à mille lieues de Paris, et l'on y parle de notre pauvre grande cité comme d'un repaire de bandits...
La vue des fédérés prisonniers lui arrache des paroles de pitié et il verse des larmes quand il entend les coups de feu des pelotons d'exécution. Pourtant, l'image du communard telle que la reflètent certains de ses livres comme La Débâcle, n'est pas complaisante. Il n'a vu dans la Commune qu'un épisode sanglant de l'Histoire, sans trop chercher à en connaître les raisons.
Remarquons aussi que durant ces terribles journées, il tient à assister au drame qui se déroule dans la capitale; il en arpente les rues et rend compte de ce qu'il voit en témoin sensible de la détresse du petit peuple. Ce «petit peuple », avec les années, va influencer de plus en plus son œuvre l

Emile Zola
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