Aucun autre écrivain n’a suscité davantage caricature. C’est la rançon de son succès, de ses interventions vigoureuses dans la vie publique, de sa notoriété. Zola faisant le salut militaire devant Balzac, Zola égoutier, Zola vidangeur, Zola chiffonnier, Zola frappant en vain aux portes de l’Académie et du Vatican… Le florilège est inépuisable, et répétitif. Au moment de l’affaire Dreyfus, il tourne à la haine et à l’appel au meurtre : Zola-Prussien, Zola-traître, Zola vendu aux Juifs… « Ah ! s’écrie-t-il, les pauvres gens, comme je les plains, s’ils sont sincères !. »
Le cycle de dix romans, les Rougon-Macquart,n'est pas sans rappeler le fameux modèle de
La Comédie humaine de Balzac. Les caricaturistes y trouvent matière à raillerie, et le dessinateur Gill montre Zola au garde-à-vous devant un Balzac statufié dans sa gloire.