Le voilà Conseiller général
rideau
Petiot en prison

On ne parle décidément plus que de Petiot. Le voilà cité devant les tribunaux pour escroquerie : il a gonflé ses déclarations d'assistance médicale gratuite. Trois mois de prison avec sursis. Bientôt, on le convainc d'avoir détourné l'argent des cartes d'étranger, il est révoqué pour un mois par décret préfectoral. Mais le Conseil municipal fait bloc. Aux élections, Petiot est réélu. Triomphalement. Même, en 1931, il sera élu au Conseil général. Décidément, la carrière de cet homme n'est rien d'autre qu'un paradoxe en action.
A-t-il senti le vent du boulet? Point du tout. La croix du cimetière disparaît. Sans nul doute, c'est lui qui l'a enlevée. En 1935, il va plus loin : un coffre-fort est ôté de la mairie. Par ses soins. Pour vol d'électricité, il sera condamné de nouveau : 100 francs d'amende et quinze jours de prison avec sursis. Il semble qu'alors il se déchaîne, donnant libre cours à des instincts pourtant peu contenus jusque-là. En falsifiant des billets de consigne, il s'empare de bidons d'huile sur le quai de la gare.
Cette fois, c'en est trop. Quand on le révoque de nouveau en tant que maire de Villeneuve-sur-Yonne, plus personne ne le défend. Il est exclu du Conseil général. Il est au ban de cette ville qui brûle ce qu'elle a adoré.

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Marcel Petiot