La chance de Churchill ...
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la chance de Churchill

En 1912, le premier lord de l’Amirauté Churchill est en voyage
d'inspection lorsque son hydravion s'écrase, tuant tous les passagers ; Churchill, rappelé d'urgence une demi-heure plus tôt, venait d'en descendre pour regagner Londres en remorqueur... En 1916, dans les tranchées de Flandre, le lieutenant-colonel Churchill néglige de se mettre à couvert, les éclats d'obus pleuvent autour de lui, les balles l'encadrent, vont se ficher dans son quart ou sa lampe de poche, beaucoup de ses soldats sont tués ou blessés, mais ce diable d'homme n'a toujours pas une éraflure. Un jour, une salve d'obus touche de plein fouet son abri, tuant net tous les occupants ; Winston, lui, en était sorti quelques instants plus tôt, convoqué par un général désoeuvré qui voulait bavarder...

En 1918, comme ministre de l’Armement, il se déplace en avion, et s'installe souvent aux commandes: un jour, l'avion s'écrase au décollage; une autre fois, il prend feu au dessus de la Manche; la troisième, en juin 1918, il tombe en panne au large des côtes, et atteindra la plage de justesse en vol plané...
En juillet 1919, son avion s'écrase sur l'aérodrome de Croydon : l'instructeur est sérieuse ment blessé, mais Churchill n'a qu'une estafilade au front et quelques bleus.
 A New York, en décembre 1931, il est renversé par une voiture roulant à vive allure sur la 5e Avenue; le choc est effroyable, comparable à celui provoqué par une chute de dix mètres sur la chaussée. ..Bilan: une plaie au cuir chevelu et .quelques contusions !
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Winston Churchill