Les Stukas encore ...
rideau
sur les routes en 1940
civils bombardes en 1940
exode en mai et juin 1940
La cause essentielle de la panique est là, fuir les raids de la Luftwaffe qui a mis Namur à feu et à sang. Dès qu’un avion ennemi se présente, les gens abandonnent leurs bagages et leurs voitures pour plonger dans les fossés, chercher un abri derrière les ruines qui bordent la route. Les bombes des stukas multiplient les morts et les blessés. Les rescapés, dans leurs récits, amplifient les pertes, assurent qu’on ne peut leur échapper qu’en fuyant au plus tôt.
Les bombardiers en piqué sont vite identifiés, reconnaissables à leurs ailes en W. Ces stukas surgissent dans un bruit de sirène, lâchent leurs petites bombes sur les routes dans un vacarme assourdissant. Ont-ils l’ordre d’attaquer les colonnes de civils ?
Sans doute, mais les véhicules militaires s’égarent souvent dans les colonnes et les uniformes kaki. Les pilotes ne font pas le détail, ils plongent dans un hurlement de sirène, larguent la grosse bombe arrimée sous le fuselage et les quatre bombinettes placées sous les ailes. Les trois mitrailleuses peuvent cartonner à l’aise : la stabilité de l’appareil est assurée par un système semi-automique qui commande l’ouverture des volets, l’angle de la descente, le largage des bombes et la manœuvre de ressource. Le pilote a tout loisir de repérer sa cible, à partir de sa cabine vitrée, à la vitesse contrôlée du moteur Jumo qui ne dépasse pas en croisière les 350 kmIh. Le stuka repère, braque, plonge, se redresse et peut revenir aisément sur sa cible, laissant de longues traînées de balles de mitrailleuses sur les routes.
Le bruit de sirène surtout terrorise les victimes des attaques, il glace le sang et donne le sentiment qu’aucun abri n’est possible, que le pilote voit tout et peut frapper impunément en tout lieu.
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Vautours à croix gammée