La grève et les luttes sociales ...
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luttes des mineurs
mineurs en greve
Une légende tend à faire croire que les mineurs acceptèrent sans rechigner le travail répulsif dont ils étaient chargés. Or l'histoire de la mine, c'est au contraire celle d'une résistance dure et opiniâtre des mineurs contre les implacables contraintes de leur métier; tout le XIXe siècle est riche des lamentations des contremaîtres et des ingénieurs contre leur « mauvais vouloir », leur « manque d'ardeur au travail », le non-respect des horaires, le refus des astreintes qu'exige la recherche du profit maximum et que matérialise le chronomètre du porion.
Car ce que veulent les ouvriers des houillères, jusqu'à la fin du XIXe siècle, c'est conserver un statut de « paysan - mineur»,  ne pas tout donner à la mine, cultiver encore leurs champs. Et lorsque, de guerre lasse, il leur faut quitter définitivement la terre et devenir des mineurs à part entière, leur résistance n’a pas cessé.
Elle s'est manifestée par une forte propension ( plus que chez les travailleurs du textile ou de la métaIlurgie ) à la grève et aux luttes sociales.
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Les mineurs