Epilogue ...
rideau
mort de daniel ferry charonne
Reste, en guise d’épilogue, un point à préciser...
Contrairement à ce que beau coup croient encore aujourd’hui, il n’y a pas eu de fusillade le 8 février 1962. Le rapport des médecins légistes a été formeI : aucune des victimes n’a été tuée par balle. Sept d’entre elles sont mortes, par asphyxie consécutive à la compression dans la foule. Trois présentaient en outre des « fissures du foie» et des plaies au crâne mais non mortelles. Une seule avait succombé à un traumatisme crânien.
Voici leurs noms :
Edouard Lemarchand, menuisier, quarante ans.
Hippolyte Pinat, retraité, cinquante-huit ans.
Raymond Wintgens, typographe, quarante-six ans.
Jean-Pierre Berbard, portier, trente ans.
Mme Suzanne Martorelle, mère de trois enfants, trente-cinq ans.
Mlle Anne-Claude Godeau, postière, vingt-quatre ans.
Mme Fanny Dewergne, trente-deux ans, et enfin Daniel Ferry, employé à l‘Humanité, qui n’avait pas seize ans.
A l’exception de Raymond Wintgens, militant cétégiste, tous appartenaient au parti communiste.
Du côté de la police, il y avait cent quarante blessés, dont dix gravement atteints, mais pas un mort.

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Le drame de Charonne